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L’art des communicant, avec les autres et avec soi-même (Dangles) *
* Réédition de ‘Se comprendre avec ou sans les mots’ (Version entièrement remaniée)
Parution mars 2008
Le nouveau titre ‘L’Art d’être communicant’ a été choisi pour mieux refléter à quel point il ne s’agit pas d’une technique liée à la manipulation des informations, mais d’un état d’être permettant d’en optimiser les échanges.
La révision du manuscrit était importante car ce qui est décrit dans cet ouvrage (comme dans bien d’autres) est en continuelle évolution. Le fond en reste le même, mais quantité de nuances devaient y être reprécisées.
Dès la première parution en 1995, j’ai déjà éprouvé le besoin d’apporter des éléments supplémentaires, en publiant aussitôt, chez le même éditeur ‘Chaleureuse rencontre avec soi-même’ (1996), venant étoffer le chapitre XVI de la version 1995 (3e partie chapitre I dans la présente version) de ’Se comprendre avec ou sans mots’, portant sur la psychothérapie.
J’ai ensuite publié en 2001 un troisième ouvrage ‘L’écoute thérapeutique’ mettant encore plus l’accent sur l’aspect psychothérapique, mais sous un autre angle. Cette fois-ci la publication se fit chez ESF, car cet éditeur touchait particulièrement les professionnels soignants ou les travailleurs sociaux à qui ces informations étaient destinées. Ce nouvel ouvrage marqua l’apparition du terme « maïeusthésie » pour dénommer, tant cette façon d’aborder la communication, que l’approche de psychothérapie qui en découle.
Ce terme a été justifié par le fait que des personnes parlaient de la « méthode Tournebise » pour nommer ce que je mettais en oeuvre depuis 1979 dans mes consultations et depuis 1988 dans mes formations de personnels soignants. Or, cette dénomination ne pouvait en aucun cas me convenir. Cette approche devait pouvoir exister par elle-même, indépendamment de mon nom, et s’enrichir au fil du temps avec d’autres personnes.
Je trouvais des proximités avec « L’approche centrée sur la personne » (ACP) de Carl Rogers, le « Focusing » d’Eugène Gendlin, « L’haptonomie » de Frans Veldman, « La validation » de Noami Feil, et des éléments particulièrement riches chez des psychologues existentiels comme Karl Jaspers ou dans l’approche de psychanalyste comme Carl Gustav Jung ou Donald Wood Winnicott… pourtant, aucune de ces approches ne rendait complètement compte des éléments que je proposais.
Loin de faire ombrage à toutes ces personnes dont le travail est remarquable, cette dénomination « maïeusthésie » permit simplement de nommer en un seul mot les nouvelles spécificités caractérisant la communication et la psychothérapie telles que je les proposais.
« Maïeustésie » a été construit à partir des mots grecs maieutkê « art d’accoucher » et aisth « idée de percevoir ». Autrement dit, c’est l’art d’être sensible au processus d’accouchement et de naissance de soi, s’accomplissant en permanence au sein de chaque individu.
Ces trois ouvrages se sont accompagnés de la publication d’un site Internet en 2000 « www.maieusthesie.com » venant apporter de nombreux compléments thématiques sur près d’un millier de pages. Les ouvrages ne remplacent pas le site et le site ne remplace pas les ouvrages. Ces derniers constituent une approche synthétique, alors que le site amène des éléments thématiques. Les deux se complètent pour toute personne souhaitant réaliser des recherches sur les thèmes de la communication, des relations humaines ou de la psychothérapie.
Concernant cette nouvelle édition : les illustrations ont toutes été refaites et leur nombre est passé de 22 à 33. De nombreux passages ont été remaniés pour être en harmonie avec les autres publications ultérieures. Le fond de l’ouvrage n’a pas changé, mais de nombreuses nuances importantes y ont été insérées, au point que cette nouvelle édition remplace totalement l’ancienne.
Toute personne souhaitant lire cet ouvrage aura donc avantage à le faire dans cette nouvelle version.
Thierry Tournebise
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